Constructions d'un Riva Corsaro® de poche
Après de nombreuses recherches, j'ai pu réaliser le plan d'un Riva Corsaro en ramenant sa longueur à 198 mm.
Pour raisons de flottabilité, j'ai été contraints d'étirer la coque en hauteur. Si l'on respecte les proportions du modèle original, la version de poche mesurerait 25mm de haut. Une si faible hauteur ne permettrait pas d'embarquer le moteur, la radio et les accus.
J'ai découpé la quille et les couples dans du contreplaqué bouleau de 3mm.
On voit le tubes d'étambot et la jaumière pré-positionnés. L'excroissance de la quille, au desssus du tube d'étambot servira à fixer le servo de direction. La partie inclinée située à l'arrière de deuxième couple (deuxième entaille dans la quille) permettra de fixer le moteur.
Le creux central des couples 2 et 3 servira à positionner le moteur, tandis que les petits arrondis intérieurs latéraux des couples 3 et 4 serviront de support aux accus, constitués de 2 fois 2 accus R6 (AAA) soudés en ligne.
La quille et les couples sont assemblés collés à la Stabilit Express®
On note la présence, en partie supérieure des couples, d'une planchette provisoire de contreplaqué. Celle-ci permet de rigidifier l'ensemble, le temps d'effectuer le lattage.
Les bordages sont en sapelly et, compte tenu de la taille du bateau font 1 x 3 mm. J'ai commencé le lattage par les 2 bordages situées de part et d'autre du bouchain. Le lattage s'effectue de façon symétrique afin d'éviter les déformations de la coques
Je continue le lattage.
Ici, pose du quatrième bordage. La taille interdisant l'utilisation directe de serre-joint, je maintiens le bordage en cours de collage avec de la ficelle. Les petites pinces servent à maintenir le bordage dans le prologement du précédent. Le serre-joint que l'on voit sert à tenir la ficelle tendue. Le cure-dent, situé sur le deuxième couple assure un surcroit de pression sur le bordage afin qu'il ne se soulève pas.
Après séchage, les pinces ont été enlevées, ainsi que la ficelle (et le cure-dent). Le bordé commence à prendre forme. On peut être tenté, maintenant de poncer un peu le bordé afin d'avoir une idée de se que sera l'ensemble fini. Il ne faut rien en faire car ceci affinerait les bordages extrêmes, ce qui compromettrait l'alignement des bordages suivant.
Enfin, la première partie de la coque, à savoir la partie immergé, est terminée. on commence à voir le bateau prendre forme. L'étrave et la jointure entre les deux derniers bordages, au fond du bateau ont été renforcé à la Stabilit Express®, afin de prévenir les chocs et l'usure.
Il reste maintenant 7 bordages à monter de chaque coté. Si le brochetage n'était pas utile sur la partie basse de l'étrave, il n'en va pas de même sur la partie au dessus de la ligne d'eau. En effet, on peut voir sur les photos ci-après la différence de hauteur importante entre le deuxième couple et l'étrave. Environ 20mm sur le deuxième couple, contre 18mm sur le premier couple et 10mm sur l'étrave. Les traits de crayon, visible sur le couple et sur la quille permettent d'ajuster la forme de chaque bordage. A l'arrière du deuxième couple, la largeur des bordages reste constante, environ 3mm.
Enfin, la coque est "presque" terminée. Tous les bordages ont été collés. La partie transversale, en haut des couples, sera supprimée ultérieurement lorsque l'ensemble de la coque et du pont seront terminés.
On voit nettement sur les photos 3 et 4 la nécessité du brochetage qui permet d'avoir un bordage continu à la jonction avec le pont. C'est aussi plus esthétique.
Le tableau arrière est terminé. Je vais maintenant réaliser le pont.
Le tour du pont est collé sur un gabarit en contreplaqué en insérant une feuille de papier entre les deux, afin de facilité le décollage.
L'intérieur a été ajusté au gabarit, l'extérieur sera ajusté sur la coque lorsque l'ensemble du pont sera terminé.
On voit, ici, la mise en place des cloisons avant et arrière de la baignoire.
Collage des parties centrales des ponts avant et arrière et des cotés de la baignoire.
L'armature du pont est maintenant terminée, je passe à la pose des lattes.
Mise en forme de la latte faisant le tour du demi pont avant.
Les premières lattes du pont avant sont posées. Les lattes blanches sont réalisées avec le bois d'une boîte de fromage, les autres avec un bois brun dont je ne connais pas le nom. Les lattes brunes font 1,5mm de large, les blanches font 0,8mm.
Toutes les lattes du pont avant sont posées. Les deux premières photos montrent le pont brut avant ponçage, les deux suivantes le montrent fini.
Voilà, je viens de terminer le pont, il ne reste plus qu'à vernir le tout. Je passerai, ensuite, au poste de pilotage, à la mécanique et à l'accastillage.
La coque et le pont sont désormais vernis. La banquette et le tableau de bord ont été réalisés en contreplaqué de bouleau, le dosseret en bois blanc de boîte de fromage. Les cadrans sont simplement imprimés sur une feuille et collés sur le bois.
Le parebrise est posé, le cockpit est équipé, le tableau de bord en place. Il ne manque que le volant. (pas encore trouvé)
La mécanique a trouvé sa place, conformément aux prévisions. Le moteur est maintenu en place grace à du joint silicone de salle de bain. J'ai utilisé ce produit, car, à mon avis, il assure un maintien suffisant du moteur tout en ayant une certaine élasticité. La jonction avec l'arbre d'hélice est réalisé avec un petit morceau de gaine thermorétractable. La plaquette, située en avant du moteur est l'électronique du servo utilisé pour la propulsion. le potentionmètre est remplacé par une résistance ajustable 10 trs de même valeur. Ceci permet un gain de place notable, et un positionnement correct du neutre. Le micro-récepteur 2.4 Ghz sera placé sur l'avant du servo de direction.
Suite des photos au fur et à mesure de la construction. (à suivre)